Mini-interview n° 3

Interview de Paul

Suite des mini-interviews exploratoires qui vous présentent tout à tour l’un des poumons du CD 44, les éducateurs.

Cette fois-ci, vous allez découvrir Paul LE BESCOND, éducateur et entraîneur du Comité Départemental 44 depuis bientôt 10 ans.

 

Interview de Paul LE BESCOND

C’est l’un des piliers du hockey sur gazon en Loire Atlantique. A travers son rôle d’éducateur dans les écoles, d’entraîneur à Sautron et pour des équipes départementales ou régionales, Paul s’investit pleinement dans le développement de la pratique du hockey depuis plusieurs années désormais.

 

Peux-tu te présenter rapidement ainsi que ton lien avec le hockey sur gazon ?

Je m’appelle Paul Le BESCOND, j’ai 35 ans et je travaille au Comité Départemental 44 depuis août 2013. Titulaire d’un master Staps, j’ai eu connaissance du besoin du comité d’avoir un nouvel éducateur. Je n’avais alors aucune connaissance de ce sport, mais Sullivan et Arnaud m’ont formé et étant issu du football, sport similaire malgré tout, j’ai rapidement pris mes marques.

J’ai aussi été licencié au Hockey Club de Nantes afin de développer mes connaissances autour du hockey ; cela m’apparaissait essentiel pour transmettre par la suite aux enfants les enseignements de cette pratique sportive.

 

Quel poste occupes-tu ? Quel bilan dresses-tu de ces années ?

Aujourd’hui, je suis éducateur mais avec plusieurs casquettes ; je m’occupe des sélections U14 filles et U12 garçons, de l’équipe U12 de Sautron, des enfants du club des Bourgeonnières, tout en allant faire des séances dans les écoles partenaires. Auparavant, j’ai aussi coaché les seniors de Carquefou, on avait d’ailleurs fait un super parcours, puis l’équipe réserve du HCN, alors en N2. Sur cette partie de coach, je retiens surtout le titre de champion de France U12 filles il y a quelques années, une de mes plus grandes fiertés en tant qu’entraîneur.

J’entame ma 10ème année et je dresse un bilan positif de cette décennie au CD 44 et dans l’environnement du hockey. J’ai été bien formé dès le début pour ensuite développer ma propre vision de l’enseignement et du coaching. J’ai participé à la croissance du club de Sautron comme je le fais actuellement avec les Bourgeonnières et cela rend heureux de voir des clubs grandir.

 

Qu’est-ce qui te plaît le plus parmi toutes tes expériences ?

C’est dans la compétition que je prends le plus de plaisir. Lorsque tu te rends aux championnats de France, cela nécessite une préparation sur toute l’année donc c’est un challenge attrayant sur lequel je suis motivé tous les ans. L’enjeu est alors de transmettre cette énergie et cette motivation à mes joueurs et c’est passionnant. C’est l’opportunité pour des enfants de voyager dans toute la France pour disputer des matchs attractifs, donc cela est assez captivant pour eux, comme pour moi.

Quand cela aboutit sur un titre c’est naturellement encore plus beau, même si le principal reste le plaisir pris par les enfants à jouer au hockey.

D’autre part, je n’oublie pas l’importance de mon rôle d’éducateur, dans les écoles et les stages multisports, car c’est cette partie qui fait vivre l’écosystème du hockey.

 

Pourquoi faut-il choisir le hockey sur gazon comme activité sportive ?

C’est un sport complet et collectif qui demande une rigueur physique et technique. Cette exigence est saine pour les enfants je pense. L’ambiance qui règne sur les terrains, lors des tournois, est agréable à vivre. Cet esprit de solidarité et d’entraide donne envie à chacun de s’investir.

Même si la discipline manque de popularité, elle permet à de nombreux enfants de vivre des aventures incroyables. Même si j’espère que de plus en plus d’enfants s’intéresseront au hockey, pour ceux qui sont déjà là, ils vivent pleinement leur activité sportive.

Que peut-on te souhaiter pour cette année ?

Par-dessus tout, que nos jeunes puissent jouer le plus possible. J’espère que les championnats de France des clubs et les compétitions territoriales soient maintenus et ramènent le plus de licenciés possibles dans les clubs du département.